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Les Chroniques de Gusbby !
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Toujours des suites, jamais de fins.

TOUJOURS DES SUITES,

JAMAIS DE FINS.

Je suis ton ami, ton voisin, ta conquête, le spectateur de tes joies et de tes défaites. Le type seul au fond du bar qui t’observe, qui te fascine. Je te suis, je te vois, t’accompagne dans tes délires, dans ta peine, dans ton monde et parfois même quand t’es ivre. Je suis le narrateur de ta vie, passé et présent, le futur ne m’est pas acquis.

Dans le fond de cette bouteille, j’y vois tes larmes, parfois du rire au drame, parfois oubliées ou simplement toujours ancrées. Tu continues. Tu continues à boire. A boire pour noyer tes chagrins, complètement aigris tu ne remarques pas que tu fais simplement nager tes soucis. Tu as le regard vide et à la fois pensif. Aucunes visions de bonheur qui te promet un sourire garantis. Tu regarde cette fucking lune comme elle brille, elle pourrait éclaircir tes pensées jusqu'à éblouir ta vie. Mais la nuit expressément perdure, même jusqu’au lendemain matin où tu fais l’autopsie de tes élans de naïveté qui te persécute. De gauche à droite les repères ont disparus. Tu vois ton cœur dans la rubrique des décès avec comme intitulé : « Etait tellement bon qu’il fut parfois trop con ». Le gouffre n’est pas loin et il te murmure le rejoindre. Il commence à te prendre par la main comme un vulgaire pantin. Le choix s’offre à toi de le prendre dans tes bras d’être oublié de tous de n’être qu’un vulgaire connard. De délaisser ton âme dans de vulgaires limbes et d’anesthésier tes douleurs pour qu’elles paraissent moins présentes. Et il y a ce deuxième choix qui se présente avec timidité. Celui qui te propose de relever la tête jusqu'à en pleurer, de guérir tes plaies avec de vulgaires pansements mais te promet de retrouver ton amour du risque. Du risque et de la vie, celui qui te permet de rester éveillé tant qu’il y aura une musique. Tu n’auras plus besoin de fuir, plus besoin de mentir, plus besoin de souffrir.

 

Et puis un soir tu souris, tu t’enivres de pensée et de vision positive. Tu te laisses guérir dans ces nuits de folies qui te donnent envie de vivre. Ne regardes pas derrière toi, le bonheur tu sais est inlassable. C’est simplement un était d’esprit, fait d’aucune complexité. Je ne le nie pas, on m’a répété que tu étais effrayé. Je ne te le cache pas, pour en arriver là il faut savoir batailler. Marche, cours, danse, parle, hurle et crie. Peut être que le reste des gens auront la volonté de te suivre. Dans leur vie toute grise tu y mettras de la couleur, du rouge, du vert, du bleu, n’importe quoi pour qu’il apprenne à vivre. Certains préfèrent être seul que d’être mal accompagné. Moi je préfère répéter qu’il vaut mieux s’entourer que d’être tout seul à pleurer. Quand une larme disparaît, un sourire réussit à s’évader parce qu’il se transmet plus vite qu’il ne se perd, plus sain qu’un chagrin et plus contagieux qu’un virus, pourquoi tomber quand on peut être debout à longueur de journée? Parce qu’il y aura toujours des suites, jamais de fins, tu écris toi-même ton monde coloré et enchanté, utilise les artifices les mieux branchés les plus convoités. Ne te fâche surtout pas avec la vie, elle est certes capricieuse mais veux te faire donner le meilleur de toi-même, dans une simple épreuve ou d’un autre univers. Sors dehors, la nuit est toujours d’actualité, la lune fais sa place et dis moi qui pourrait t’arrêter ? Hausse le ton et ton drapeau, ta volonté n’est pas un fardeau.

 

 

Tu continue à marcher, armé d’un petit sac à dos. Sœur et frères sont là pour t’accompagner. Fort et fier, tu es présent pour les amener au sommet. Tu te cramponnes et tu grimpes, tu grimpes encore et toujours jusqu'à arriver à cet issue d’amour.

Le dispositif est en place, il n’y a plus de chemin de retour. Tu sors de ton sac, une simple allumette. Le futur va être enfin à la bonne humeur et à la fête. Un dernier coup d’œil sur la foule toute grise et toute refaites. L’étincelle jaillit et le train est en marche.

 

Le feu d’artifice éblouis la nuit et leurs visages se mettent enfin à sourire.

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