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Les Chroniques de Gusbby !
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La symphonie des mots ou la folie d'un instant ♫

La symphonie des mots ou la folie d’un instant

 

 

Il était midi et demi, dans un café nancéen. Grégoire était assis en face d’une jolie brune. Sophie qu’elle s’appelait. Elle ne le regardait pas. Elle regardait partout sauf l’endroit où était situé le jeune homme. Lui ? Il voulait la fixer, elle était tellement belle. Même en colère. Ses yeux étaient tellement expressifs et agités alors que tous ses gestes étaient calmes et réfléchis. Mais elle l’ignorait. C’était blessant, désolant, un enfer. Il commanda un café, elle, un simple diabolo cerise. Il pouvait sentir le parfum du sirop se poser sur ses lèvres. Elle le regarda, ce qui ramena le jeune homme à la réalité.

« Tu voulais qu’on parle ? Je t’écoute. »

Nous y voilà. Le souci avec Grégoire c’est qu’il prenait toujours des décisions pour lui, pour arrangeait les gens ou par stupidité. Mais il n’arrivait jamais à les appliquer. Grégoire s’éclaircit la gorge avant de se lancer.

 

-          Voilà, euhm, si j’ai voulu qu’on se voit c’est pour te dire que.. Voilà tu me manques. Je pense sans arrêt à toi.

-          Ah bon ? T’en es sur de ça ?

-          Je crois oui.. Je sais que je n’étais pas très expressif ou démonstratif la dernière fois que tu m’as questionné sur ce que je voulais. Parce que je ne voulais pas justement me questionné. C’était idiot.. Parce que tu me rends dingues.

-          Grégoire.. Au fond est ce que tu as déjà fait quelque chose de dingue pour quelqu’un ? Est-ce que pour moi ou avec moi tu as déjà eu envi de faire des folies ? Tu mets des barrières sur nous, sur tes envies et du coup moi de mon coté je stagne, on stagne !

 

Grégoire resta muet. Maintenant c’était Sophie qui le fixé. Puis d’une voix calme et triste, elle ajouta :

-          Je crois que l’on perd notre temps tout les deux, il vaut mieux en rester là.

Elle ne vida pas son verre, se leva, remis son foulard autour du cou. Et avant qu’elle n’est pu ajouter quoi que se soit il se passa quelque chose d’étrange chez Grégoire.

Une folie ? Une pulsion ? Une envie ?

Il se leva d’un bond, regarda Sophie droit dans les yeux et commença a chantonné tout doucement :

 

Peut être bien que c’est toi que je veux.,

Peut être bien que tu arriveras à me rendre heureux.

Après tout qu’est-ce que j’en sais ?

De l’amour et ses couleurs, à part ses frasques et ses douleurs,

Son goût pour le mélodrame, la solitude et les coups de poignard.

Peut être bien que je veux être amoureux.

De toi et pas d’une autre.

Pour tes yeux, ton sourire et tes lèvres ou pour ta joie, ton rire et ta chair.

Ouais au fond peut être que je suis sous ton charme.

Quand tu laisses ton parfum sur l’oreiller,

Ton vernis ou ton rouge à lèvres qui t’embellit,

Tu es têtue, encore pire que moi mais au fond j’adore ça.

Je sais que tu as peur que je renonce.

Que je te chagrine le cœur et que je m’enfonce.


 

Il parait que tu ne me suffirais pas,

que j’irai voir ailleurs de ce pas,

Dans une pénombre qui me trahirait pour te laisser avec ton cœur brisé.

Et si je te partageais un simple secret ?

Que j’ai un œil sur toi depuis longtemps,

Depuis que tu as choisi de me surnommée.

Depuis cette nuit, où tu m’as émerveillé.

Je ne veux pas que tu changes pour moi,

Que tu sois à un autre ou que tu fasses un choix.

Peut importe ta mauvaise humeur,

Tes doutes ou bien tes pleurs, reste comme ça.

 

 

Elle resta muette. Sans doutes trop surprise par cette homme qu’elle voyait murir et confiant a chacun des mots qui sortaient de ses lèvres. Sa voix était parfaite. Il n’en faisait pas de trop et avait le ton juste. Elle avait l’impression que le monde bougeait et se colorés malgré la pluie qui martelé les vitres du café. Elle continuait à l’écouter.

 

Prend ma main et saute avec moi.

Je suis enfin prêt à respirer,

A te faire découvrir dans quel monde je suis né.

Au fond ma passion c’est peut être toi.

Ecrire des mots, sur chaqu’un de tes bras.

Tu sais ses mots qui demeurent  en toi.

Je veux être bien plus qu’un simple amant,

Et pouvoir faire fuir tous tes prétendants.

Dis-moi des choses à l’oreille. Dis-toi que rien ne sera pareil.

Je sais que tes sentiments valent cher

Comme mes lèvres sur ta chair,

Je ne me lasse pas,

Oh non rien de rien

Même dans un lit étroit.

 

Grégoire parlait et chantonnait plus doucement et passionnément à la fois.

 

Je m’instruis de tes détails,

Et toi tu écoutes mes syllabes.

De ton sourire, de tes mots et de tes yeux,

Bon Sang, j’en suis amoureux.

Et si tu restais dans mes bras ?

Je te murmurai des mots, des choses et d’autres.

Que tout ira bien.

Malgré la pluie, la foudre ou le tonnerre,

je saurai t’élever pour atteindre notre soleil.

Et puis ça brille, toujours et encore. *

Tes yeux m’éblouissent, je ne serai que dire encore.

Et j’espère qu’après ça,

Tu ne douteras plus de moi.


Elle et lui. Lui et elle, se regardaient dans les yeux sans pour autant oser faire un geste.

Grégoire se lança de nouveau.

« Et si on partais sans payer ?

Sophie émit un sourire.

-          Ouaou, deux folies dans la même journée, te dépasserais tu Grégoire ?

-          Ma folie, c’est toi Sophie »

Il lui prit la main et se dépêcha de sortir du café.

 

Les deux tourtereaux coururent dans la rue. Sophie bouscula un jeune homme et s’excusa dans un éclat de rire. Ce dernier lui rendit un sourire. Grégoire prit Sophie par les hanches et l’embrassa au milieu de la foule qui les regardaient.

Cela ferait il clichait ? Mais dites-moi, qui n’a jamais tenté d’essayer ?

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