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Les Chroniques de Gusbby !
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Ce soir là j'aurai du rester couché

Ce soir là j'aurai du rester couché

 

Nous sommes vendredi soir. Soir de pleine lune et d’idées farfelues. Simon s’abrutissait devant la télé avant de rejoindre les bras de Morphée. La journée fût rude, le repos était bien entendu le bienvenu. Ses yeux se fermaient paisiblement à la chaleur de son canapé. Son téléphone était coupé. Pourtant cela n’empêcherait pas ce qui a suivi à partir de cet instant. Quelqu’un sonna à sa porte. Simon ne se précipita pas mais resta discret et prudent à la personne qui pourrait se trouver dans le couloir de sa résidence. Il regarda dans l’œil de bœuf. Il aperçu 3 jeunes hommes, tous élégants comme il se doit. Dimitri, François et Théo.

Mais qu’est-ce qu’ils faisaient là ?

 

Simon ouvrit la porte. Ses amis étaient rieurs, bruyants et s’agitèrent encore plus quand ils aperçurent leur ami, en débardeur et bas de pyjama. L’un des trois, Dimitri, s’exclama le premier et questionna Simon : SMS ? Soirée ? Tu ne viens pas ? Réponse de l’intéressé : Téléphone éteint, fatigué, pas possible. Dans l’enchevêtrement de la conversation, ses trois amis avaient pris place sur le canapé du salon et commençaient déjà à zapper les programmes TV. Dimitri, continuait à insister pour que Simon soit présent dans leur groupe ce soir, pour pouvoir être à 100% dans l’éclate. Et puis la dernière phrase fût « Nous restons là jusqu'à ce que tu enfiles ton slip et que tu nous accompagnes ! » Est-ce que Simon avait d’autres choix ?

 

Déambulant dans les bas fonds de la ville, Simon suivait ses amis avec un certain retrait et ressentait une fatigue qui s’installait à chaque pas qu’il réalisait. La bande avait appelé un Taxi. Les quatre portes du monospace claquèrent.

La première étape pour cette équipe fût de s’arrêter au bar le plus alcoolisé avec ses shooters fruités et autres serveuses quasi-dénudées. D’ailleurs François, timide comme il était, n’osait pas courtiser une des demoiselles les plus extraverties du bar. -Tu ne veux pas y aller à ma place ?

-Quoi ? Non je n’ai pas la tête à sa.

-Mais allez, tu me connais, je galère avec les meufs alors que toi tu as toujours les bons mots, si tu le fais, je paye mon coup !

 

Là c’est tentant.

 

Simon se trouvait désormais devant cette fille. Elle était à une table avec une autre fille.

« Bonsoir ! On déjà dit que vous étiez très sexy?

  • Comme drague j’ai vu mieux, en regardant son amie.

  • Oh je ne draguais pas, si je draguais j’aurai dit : cette tenue vous rend très attirante !

  • Mais tu as quel âge pour sortir de telles phrases ? demanda t-elle en riant

  • Pourquoi vous êtes avocate ?

  • Non mais je suis en fac de droit !

  • Oh intéressant, continuez à parler de vous

  • Et pourquoi je devrai ? De toute façon je ne vais pas tarder à m’en aller

  • Laissez moi une minute avant de vous expliquez ma vision des choses.

  • Rien qu’une minute alors !

  • Parfait, répondit Simon en s’installant sur une chaise. La vie est courte et je ne suis qu’un simple messager. Vous voyez le garçon à l’autre table ? Il prétend que vous devez être le genre de fille ultra intéressante mais qui ne profite pas assez de la vie qui vous entoure et il aimerait égayer votre vision à vous. Si dans une minutes vous partez, ce soir peut-être que vous vous direz : Pourquoi n’ai-je pas profité de ma jeunesse ? Pourquoi n’ai-je pas rejoint ces garçons ? Comment vous appelez vous ?

  • Léa, répondit elle en souriant

  • Et vous ? questionna Simon en se tournant vers l’autre fille

  • Chloé, répondit elle a son tour avec un timing parfait.

  • Léa, Chloé et si vous vous joigniez à nous ?

Les deux filles se regardèrent en souriant et Léa regarda Simon : « Pourquoi pas ».

Lorsque Simon lui souri, la porte du bar s'ouvrit et un groupe de jeunes femmes entra. Il ne remarqua celle avec le trench aux yeux bleus.

 

« Bonsoir Simon ».

Il se retourna. Et la voilà. Envoûtante et démoniaque, l’être qu’il ne fallait surtout pas croiser en soirée. Son ex. Envoûtante parce qu'elle gardait toujours la même sensualité du premier jour où il avait rencontré. Auparavant ils se courraient après, le premier qui attraperait l’autre gagnerait. Un peu plus tard, Simon comprit que celui qui aimerait l'autre en premier, perdrait. Pas besoin de faire un dessin, il avait réalisé un beau Game Over.

 

Un simple « Salut » sorti de la bouche de Simon. Elle le regarda puis détourna son regard sur la jeune femme prénommé Léa. Le défi et le mépris se faisait ressentir. Elle regarda de nouveau Simon.

« -Tu t’amuses bien ?

  • Je n’ai pas à me plaindre.

Elle émit un léger rire.

  • Tu sais Simon, tu n’es pas obligé de te donner tant de mal pour te venger parce que je n’ai plus voulu de toi, ça ne m’atteindra pas. Surtout en descendant au plus bas, puis elle fit un signe avec ses yeux en direction de Léa.

Simon était interloqué et ahuri. Pour qui se prenait-elle ? Elle remarcha en direction de la table de sa troupe d’amies.

-    Hé toi ! Son ex se retourna. C’était Léa qui avait parlé.

  • On ne se connaît pas, alors tes insinuations tu te les gardes d’accord ?

  • Ah non mais je te permets pas de me parler comme ça, si tu te sens visée c’est pas mon soucis ma petite !

 

Simon ne savait pas quoi faire, les deux jeunes femmes commençaient à élever la voix. Pourquoi avait-il accepté d’aller voir cette fille ?

« Aiiiiiiiiiiieeeee » Voilà maintenant qu’elles en venaient aux mains, à se tirer les cheveux. École maternelle bonjour. « On se calme ! » intervient Simon.

Les deux folles séparées, Simon fût maintenant leur cible.

 

- Ne me touche pas toi ! Je ne veux plus jamais que l’on se croise et qu’on s’échange un regard pauvre minable ! s’exclama sa fameuse ex.

- Réfléchis un minimum, on habite dans la même ville couillonne ! lui répondit Simon.

Elle répondit à son tour par un doigt d’honneur.

 

 

Il se tourna ensuite vers Léa. « Crois-moi j’aurai surtout regretté de mettre attardée avec toi et ta bande, voilà ma vision des choses » puis elle prit son manteau et sorti précipitamment avec son amie. Il regagna la table où étaient ses amis. François regarda Simon : Alors? Ce dernier le fusilla du regard, François ne chercha pas à le contrarier davantage.

 

Après l’épisode catastrophique au bar, la deuxième étape pour le groupe fût de se rendre en boite de nuit. Pour cela, ils furent rejoins par Alex, amis de Dimitri qui se proposa de les emmener.

 

« Et vous connaissez qui ici ? »

Voilà que le videur faisait des siennes. Cela faisait maintenant une dizaine de minutes qu’il les faisait poiroter devant l’entrée prétextant qu’il ne les avait jamais vu.

« -Et bien on connaît Fred le Dj !

  • Oui Oui, tout le monde connaît Fred, pas sûr que lui vous connaisse, votre tête ne me dit rien.

  • Bah la vôtre non plus, ce n’est pas pour autant qu’on vous demande si vous êtes le videur de cette boite, rétorqua Théo.

  • Qu’est-ce que tu viens de dire là ? interrogea le videur

  • Ah les mecs ! C’est bon Tony, je les connais ils sont avec moi !

Fred arrivait à la rescousse. Le videur nous regarda d’un air mauvais et dû malheureusement pour lui nous laisser passer. Une bonne chose de réglée.

La musique était assourdissante, Fred dû laisser le petit groupe pour reprendre sa place au platine. L’alcool était servi à foison, tous les ingrédients étaient réunis pour la soirée parfaite. « Ce soir on pé-cho les mecs ! » s’écria Théo. Du moins c’est ce qu’il croyait.

 

« ET CE SOIR, SOIREE SPECIALE ANNEE 80, AVEC EN PRIME UN STRIP TEASER POUR VOUS MESDAMES ! »

 

What the Fuck ?

Le groupe complètement perplexe dû assister à l’effervescence et à la population massive de femmes de plus de 45 ans qui, adulée par un strip-teaser sorti tout droit d’un film de série B. Simon se dirigea vers Fred. « C’est quoi cette soirée ? Il ne devait pas avoir la soirée Spécial Bikini normalement ? Quoi ? Elle a-t'elle été repoussée à demain ? »

Terrible tragédie. Les cinq jeunes hommes prirent chacun un verre en ne le dégustant quasiment pas, pendant que les cris de femmes hystériques se mêlaient à leur mauvaise humeur.

 

Dehors, il faisait terriblement froid. Une fois sortis, soit deux heures et demie plus tard, le groupe se dépêcha de regagner le véhicule afin de se réchauffer. Alex alluma le contact. Rien. Il réessaya une seconde fois. Toujours rien. Les cinq jeunes commençaient à s’inquiéter des symptômes de la voiture. Alex regarda les commandes autour du volant. Victime du mauvais sort et dans la précipitation, Alex avait malencontreusement oublié d’éteindre ses phares, ce qui avait déchargé la batterie. Vous avez dit malchance ?

Le groupe sorti de la voiture en claquant les portes et ils essayèrent de joindre un taxi tant bien que mal. Au bout de trois tentatives, ils réussirent à joindre un chauffeur. Il passa les prendre une demie-heure plus tard. La troisième étape fût en quelque sorte de rentrer chez Dimitri. Une fois arrivé devant son appartement, le groupe eut du mal à payer le chauffeur de taxi qui s’impatienta en voyant les jeunes payer avec plusieurs pièces. Personne n’avait prévu de devoir rentrer en taxi par la suite...

 

Simon était désormais allongé sur le tapis du salon avec une couverture. À coté de lui était allongé François, Alex et Théo avaient quant à eux réquisitionné le canapé. Dimitri dormait logiquement dans sa chambre. Simon avait le dos en vrac. Au bout d’un quart d’heure, il réussit à somnoler. Ce fût de courte durée. Il entendit quelqu’un tousser sur le canapé. C’est à la deuxième quinte de toux qu’il entendit un son fatal. Il se leva et alluma la lumière du salon. Alex avait vomi dans son sommeil. Cela s’étendait sur son bras ainsi que sur le canapé. « Oh merde !». Dimitri était sorti de sa chambre également. Les quatre jeunes qui étaient dorénavant bien réveillés portèrent Alex jusqu’aux toilettes afin qu’il puisse terminer son travail.

François nettoya le canapé, par chance il n’y avait pas de traces. Quelques minutes plus tard, Alex ressorti des toilettes complètement déphasé.

« - Un seau ?

-Je ne suis pas malade c’est bon ! »

Et François s’impatienta « Tu te fous de ma gueule ? Prends le avant que tu essaies de re-tâcher autre chose » Alex s’allongea de nouveau sur le canapé, tout le monde fit de même, il était 6h30 du matin.

 

Bruit de ronflements. « Non mais il est pas sérieux ? »

 

Nous sommes samedi soir. Soir de débauches et d'autres folies. Simon s’abrutit devant la télé avant de rejoindre les bras de Morphée. La journée fût courte et le repos n’avait pas été au rendez-vous après un vendredi soir très animé. Ses yeux se fermaient paisiblement à la chaleur de son canapé. Son téléphone était coupé. Pourtant cela n’empêchait pas ce qui allait suivre à partir de cet instant. Quelqu’un sonne à sa porte. Un sourire se dessine sur le visage de Simon.

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