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Les Chroniques de Gusbby !
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Autopsie emotionelle

AUTOPSIE EMOTIONELLE

Vulgaire spectateur. Tu regardes son mascara qui coule sur ses joues, la volonté de ses ongles complètement détruit. Elle bousille cette couleur qui l’embellit. Bien vu, c’est un véritable gâchis. Tu aimerais la sauver pas vrai ? Lui montrer de quoi tu en es capable, que ton cœur, ton âme, tes désirs sont à sa porter histoire que rien ne l’accable. Et puis tu as son prénom qui retentit dans tes veines, et c’est bien ce qui m’inquiète. Est ce un crime de la vouloir comme reine ? Pour moi non mais apparemment oui. Parce qu’elle préfère le tutoyer au lit, celui qui la rend fébrile, qui refile les MST encore plus vite que les conneries qu’il lui débite. Elle danse et se déhanches bien plus qu’elle ne pense ou ne mange. Avoue le que tu n’es qu’un faible. Bien sur que tu l’as aimé, en secret, encore plus vidé, complètement borné jusqu'à t’en faire saigner. Bien sur que ça te bouffe, que ça te détruit, que tu as envi de crier au monde que ton innocence vient de se faire enterré. Tous les jours tu te fais mal au bide et tu es prêt à accepter le vide.

Mais le spectacle doit continuer, gardons nos masques ce n’est pas le moment de les enlever. Non pas encore. Retrouve tes marques, ce n’est pas le moment d’abandonner. Tes yeux sont encore bouffis et ton sourire a disparu abruti. Ton esprit est déglingué et tu te laisses glisser par terre. Tu vas voir quoi maintenant qu’il n’y a plus rien dans ton verre ? Cherches pas les bouteilles sont également vides. Alors dis-moi ? Tu vas pleurer à chaude larmes les souvenirs, les détails, regretter sa tendresse, qu’à la vingtaine on a déjà tout vécu, que tu n’arrives même plus a marché correctement, aisément, poliment et dignement. Tu me fais pitié. Arrête de faire le surpris. Je fais juste ton constat, ton autopsie émotionnel. Tu ne peux compter que sur toi-même alors bon sang arrête de croire au père noël. Tu as les genoux à terre, mais crois moi tu vas apprendre à ne plus les laisser trainer. Arrête d’exposer tes regrets. Ce qui est fait est fait. Tu es loin d’être un vendeur de rêves, d’idées farfelues, trompeuses, absurdes, fausses, néfastes, scabreuses, dégoulinante de naïveté. «Les filles sont toutes des putes, les mecs tous des batards », bah oui continue ça, on te retrouvera seul dans une rue sombre avec ta bouteille de pinard.  Mais bordel regarde moi. Regarde-moi quand je te parle. Le spectacle doit continuer, gardons nos breuvages ce n’est pas le moment de les sabrer. Allez, essuie toi cette tristesse sur tes joues.  Bien sur que c’est moche, bien sur que c’est violent, la portée des coups nous envois d’un enchevêtrement. Et puis pourquoi remettre à deux mains ce que tu peux faire avec tout ton corps ? Allez relève toi. C’est bien continu. Ne courbe pas le dos, relève la tête, tu n’es pas né pour te soumettre, à la méchanceté et à la facilité, au désordre et tout ce qu’il peut malheureusement apporter.  Tu es debout, heureux et souriant. Je veux que tu restes ainsi. Comme un enfant de 5 ans, a qui on a fait la promesse d’un destin brillant. Car moi je te promets que tu amèneras le soleil là où la lune s’est absenté parce que tu as un cœur pur et que toutes tes paroles sont vrais. Il est évident que dehors c’est la jungle mais ne t’inquiète pas tu ne seras pas mort ce soir. Pas besoin de carnage, juste de ta rage, allez vas-y rugis, sors les bannières, montre leur que tu fais partis du bon tirage. Allez vas-y cours, cours jusqu'à en perdre haleine, démontre leur que tu es loin d’être un lâche. Laisse toi vivre, arrête d’essayer de survivre, relâche enfin la pression tu es loin d’avoir tord, ceci n’est pas un crime d’assumer que l’on est fort.

Le spectacle est enfin terminé, cela fais bien longtemps que tu n’as plus ton masque. T’as vu comme c’est énorme, comme c’est bandant ? Il n’y a rien de magique tu en es juste ressorti gagnant.

 

« Je fais juste un constat, mon autopsie émotionnel. Bien sur que j’arbore ce sourire pour marquer de mon emprunte et il n’y a aucunes inquiétudes à te faire car je serai là quoi qu’il advienne. »

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