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Les Chroniques de Gusbby !
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Et puis tu brilles ...

Et puis tu brilles…

 

 

Assis sur mon lit je me sens ivre. Ivre de ne plus a jouir d’illusions futiles. Je pourrai même être le pire des vampires, le soleil n’arriverai pas a m’éteindre. Car je suis en paix. Avec tout. Même avec ma chaussette semi trouée, ou encore ce bruit assourdissant et permanent de l’urbanisme badant. Le mélodrame n’arrive plus à empêcher mes pensées de se matérialiser tout comme le pessimisme est à l’échec et n’ose plus pointer le bout de son nez. Le vent qui percute ma fenêtre ne me dérange nullement, je l’envi même de pouvoir visiter d’autres continents. Désormais je peux me balader, courir puis tomber sans jamais être blessé. J’assure l’intérim de Superman ou celle de Bruce Wayne, histoire que les gens comprennent que l’être humain qui tend sa main existe bel et bien. Mon réveil peut bien sonner, je garde un smile, atypique, revigorant que personne ne peux me retirer. Alors … Alors, cheveux au vent, lunettes ray ban a demi arrogant, je me laisse rire, il paraît que je me laisse suivre. Goodbye sourire badant, enfin je me laisse rire, je l’avoue et persiste, je me laisse vivre.

 

 

Je me laisse vivre pour la constance et la patience de l’amour parentale et fraternel que je ne sais leur expliqué, leur crié ou le dessiné alors je l’écris, pour mon salut, l’honneur et le respect mais promis que je me lancerai à travers des moments qui remplaceront mes actes manqués. A travers notre quotidien tellement riches d’idées et de confiance qui m’ont valu d’être l’homme que je suis maintenant et d’avoir été protégé durant l’enfance et l’adolescence. Promis je leur réserverai des mots au Journal Intime, parce que c’est logique, émotionnelle et qu’ils ne m’ont jamais fais glisser dans le dramatique. Père, mère et sœur, ils représentent le meilleur de ce que je suis vraiment. Un mélange d’avis et de sentiments qui m’ont permis de garder mon âme d’enfant.

 

On ne choisit pas sa famille, je ne la changerai pas pour autant mais on choisit ses amitiés et bien sur que je ne changerai rien également. Du bac à sable au devoir d’anglais, des premiers amours aux premiers cœurs brisés, on a su se serrer les coudes histoire de ne pas sombrer.

On te délaisse, on te dit qu’il faut que tu encaisses, que tu fasses semblant que tout va bien, parce qu’apparemment ça ira mieux demain. Mais moi je te cri que tu es le maitre de ton destin, que les faiblesses arrivent et fauchent tout le monde. Ton genou droit est juste par terre, mon grand pleure un bon coup, vas-y pleure un bon coup, car après tes yeux verront plus clairs et c’est la haine et non l’amour que tu tordras le cou. Et je lève mon verre à toutes ces personnes passées par connaissance, potes, véritables amis, frères, sœurs, aventuriers puis guerriers du cœur, bienveillants, au service de ton bonheur pour que ta gloire soit éternel.

 

Eternel recommencement. Avec elle, ça ne l’est pas. Le recommencement des fractures, blessures, cassures du cœur ont l’air bien loin. Je la vois dans les mots, la musique et les couleurs parce que observer les détails et bien cela gomment un peu les douleurs. Son sourire intensifie la clarté de ma chair ou de mes yeux et que je laisse cette fille aux cheveux blond voir dorée poser sa main sur mon torse histoire d’atteindre mon cœur pour le redoré. Un putain de rêve éveillé où la guerre s’est dérobé pour laisser place à la paix. Je me sens bien, ivre de joie, j’ai raturé les trois premières lettres du mot « survivre » sur mes carnets et que je le confesse, cette fille me rend dingue de la vie. Le jeu en vaut la chandelle, crois moi que je ne lâcherai pas ta main ma belle. Il paraît que je me laisse suivre. Bonjour sourire charmant, enfin je me laisse rire, je l’avoue et persiste, je me laisse vivre.

 

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